Dernier hommage à Patrick VACHER

Publié le 13/05/2019

Le football Périgordin a perdu un de ses fleurons.

Homme affable, sa modestie faisait sa richesse, Patrick VACHER nous a quitté avec la discrétion qui le caractérisait.

Il a été la preuve que l’on peut avoir une grande carrière de footballeur professionnel en étant issu d’un club rural. Peu de personnes en Périgord ont connu une carrière professionnelle longue de 12 saisons.

Arrivé de la Patriote d’AGONAC il n’a pas 20 ans et déjà il s’impose comme titulaire à l’AS ANGOULEME alors en 2èmeDivision Nationale.

Allier droit rapide, élégant et intelligent il participe à 24 matches en équipe première et score à 7 reprises. Il prend une part prépondérante pour l’accession de l’AS ANGOULEME après 3 matchs de barrage contre l’AS MONACO.

Un 1ermatch perdu 1-2 il est le réalisateur du seul but Angoumoisin. Lors du match retour Angoulême contraint Monaco à un match d’appui, 1-0 et lors de ce 3èmematch c’est encore Patrick qui ouvre le score qui permet à son club d’accéder à la première division nationale qu’il côtoiera pendant 4 ans.

Il compte une sélection en équipe de France Espoir et alors qu’il est dans l’antichambre de l’équipe de France A il se brise la jambe dans un accident.

En 1973 il rejoint La Berrichonne de CHÂTEAUROUX dont il fera le bonheur durant 7 ans.

Avec 281 matches professionnels et 41 réalisations il clôture sa carrière footballistique à UA COGNAC, avant son retour au bercail. Il intègre la commission technique du District de Football Dordogne-Périgord, apporte toutes ses compétences dans l’encadrement des jeunes.

Homme posé, réfléchi, il contribue durant 7 ans à l’analyse des dossiers de la commission d’appel départementale.

A cette carrière en tout point remarquable, il devient Président de la Patriote pour rendre service tout en continuant avec sagesse et sans éclat de voix à nous accompagner dans les décisions des litiges proposés à la commission d’appel.

De la haut, saches que nous nous inspirerons longtemps de tes nombreuses qualités.

Lors de notre dernière conversation téléphonique suite à une absence répétée, à ma question « comment vas-tu » très discrètement tu m’as répondu « ma foi pas trop mal », étais-tu sincère ou trop discret, ta principale qualité.

Ta frêle silhouette, ta gentillesse, ton élégance nous manquent déjà, à ta sœur, tes enfants et petits enfants nous présentons nos très sincères condoléances.

 

C.GAILLARD 

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